Sensation et perception.
Percevez vous ce que vous ressentez ? La stimulation des sens est l’un des piliers de la créativité. Nous ne pouvons déclencher ni développer notre créativité si nous ne sommes pas d’abord ouverts et disposés à percevoir ce qui est comme si c’était la première fois. C’est en remettant en cause nos stéréotypes grâce à une perception nouvelle que nous pouvons générer de nouvelles idées.
La perception est le processus par lequel le cerveau expérimente le monde extérieur en utilisant nos sens, responsables de la collecte d’informations, en fait de stimuli, provenant de l’environnement. Nous utilisons la vue, l’audition, le toucher, l’olfaction et le goût pour comprendre le monde dans lequel nous sommes immergés. Tous les stimuli sont utilisés par le cerveau pour formuler des idées et des opinions, pour évaluer les situations, pour réagir et garder en mémoire ce que nous avons appris. Bien que nous ayons longtemps considéré la perception comme un processus passif d’enregistrement de la réalité, il est aujourd’hui évident qu’elle la construit. Et, cette construction dépend de l’observateur dont la perception est fonction de ses propres conceptions, hypothèses, estimations et projections. Puisque nous faisons l’expérience de différents aspects des choses, chaque perception est différente. Par exemple, lorsque nous voyons les chutes du Niagara, certaines personnes diront que c’est une incroyable réalisation de la nature qui a fait une chose aussi magnifique. Pour un sportif, il pourrait plutôt s’agir d’un défi de rafting, tandis que pour un promoteur immobilier d’une occasion d’affaires pour bâtir un complexe hôtelier. Nous devons reconnaître que ce qui nous semble réel est influencé par nos propres perceptions. Toute l’information qui parvient au cerveau par l’intermédiaire de nos sens influence fortement nos pensées, nos émotions, notre personnalité et notre créativité. Il y a des neurones spécialisés qui réagissent aux différents changements ou stimuli environnementaux. La perception serait l’interprétation de ce que les stimuli signifient pour nous. Par exemple, si j’écoute de la musique, je peux remarquer que le volume est trop élevé ou qu’il s’agit d’une de mes chansons préférées. Et, le plus incroyable, c’est que le cerveau traite la majorité de ces stimuli extérieurs inconsciemment et de manière automatique. Nos cinq sens captent onze millions de bits d’information par seconde, dont la majeure partie viennent de la vision, tandis que la conscience ne peut traiter au maximum que quarante bits d’information par seconde. Au fur et à mesure que le cerveau recueille des informations du monde extérieur, il s’habitue à des schémas de perception analogues aux schémas de pensée dominants utilisés par le cerveau. Autrement dit, le cerveau catégorise les nouvelles images mentales avec ce que nous avons déjà vue et expérimenté. C’est ce que le docteur Walter Lippmann appelle des ‘’ stéréotypes perceptuels ‘’ qui sont tout de même cruciaux pour la compréhension et pour notre survie au quotidien. Imaginez ce que serait notre vie si à chaque instant de notre existence nous devions analyser constamment toute la masse d’information et de détail sensoriels qui nous entourent. Chaque personne filtre ce qui se passe dans le monde d’une manière particulière et ainsi perçoit, par exemple, une rue d’une ville comme une symphonie agréable de sons et de lumières ou au contraire, comme une cacophonie intolérable. Le cerveau simplifie la perception afin de nous permettre de passer la journée plus efficacement. Les stéréotypes anticipent nos actions et réactions et nous préparent à minimiser ou à maximiser le plaisir. C’est ainsi que le stéréotype du grognement et de l’aboiement d’un chien indique au cerveau s’il s’agit d’une menace ou non. Nous ne voyons pas d’abord et définissons ensuite mais plutôt, nous définissons d’abord et nous voyons ensuite.
En résumé, la perception est la fonction mentale qui nous permet, par l’intermédiaire des sens, de recevoir, d’élaborer et d’interpréter l’information qui nous parvient de notre environnement. Comme exercice pour développer votre perception, Estanislao Bachrach suggère d’estimer, par exemple, la durée, la grandeur, le volume, la distance et le poids de diverses choses. Et même des comportements, en essayez de deviner, par exemple, comment une autre personne agira dans une certaine situation et en comparant ensuite ce que vous pensiez avec ce qui s’est réellement passé.
Imagination.
Même si nous utilisons notre imagination pour développer de nouvelles idées, celles-ci seront fortement structurées de manière très prévisible en fonction des catégories et stéréotypes qui existent déjà dans notre esprit. Cela se produit chez les artistes, les inventeurs, les écrivains et chez toute personne qui imagine quelque chose. C’est pourquoi nous devons déconstruire notre imagination pour explorer au-delà des limites des concepts que nous avons déjà incorporés dans différentes catégories. Pour ce faire, il faut explorer des sujets et des concepts qui n’ont rien à voir avec notre défi créatif, c’est-à-dire via le mélange de concepts. L’idéal, c’est de se permettre de penser l’impensable malgré que notre esprit soit fondamentalement intolérant à l’ambiguïté, puisque sa fonction première est de réduire la complexité de nos expériences. Lorsque l’esprit est contraint à se concentrer sur un objet ou un sujet, il se lasse au bout d’un moment et commence à explorer différentes manières de le percevoir, par exemple, en le décomposant en différentes parties puis en explorant si des parties intéressantes apparaissent. Il en va de même pour le processus de réflexion. Lorsqu’il réfléchit à une idée, aussi absurde ou stupide soit-elle, l’esprit commence à la décomposer en différentes parties, en recherchant celles qui sont intéressantes afin de construire à partir de là, de nouvelles idées en rapport avec le défi créatif à relever. Au début, cela se passe en dessous de la conscience mais après un certain temps, cela commence à pénétrer la conscience sous la forme de nouvelles idées.
L’imagination non structurée nous donne la capacité d’imaginer et de rendre possible l’impossible. Forcer son imagination à essayer de rendre l’impossible possible par des pensées et des actions concrètes, c’est un peu comme si les rêves fonctionnaient à l’envers. Alors qu’un rêve représente des idées abstraites par des images et des actions très concrètes, le processus créatif fonctionne à l’inverse : il utilise des idées concrètes (par exemple, imaginer que votre cellulaire est une chose vivante) pour tenter d’obtenir des révélations et ainsi découvrir de nouvelles idées (par exemple, imaginer comment votre cellulaire vivant pourrait exprimer vos états d’âme). Lorsque notre esprit compare un problème (votre défi créatif) avec quelque chose d’inusité, il s’établit comme une nécessité qu’une telle comparaison ait du sens. C’est alors que nous créons de nouvelles relations et connexions qui peuvent nous amener à avoir des idées distinctives, futuristes ou créatives.
Comme exercice pour stimuler votre imagination, Estanislao Bachrach suggère de vous poser la question suivante : Que se passerait-il si ? en rapport avec diverses situations inusitées, telles que posséder un cellulaire vivant, et de voir si les réponses peuvent vous aider à relever votre défi créatif.
Votre imagination et votre créativité s’améliorent également lorsque votre cerveau réagit à de nouvelles perceptions, en particulier si vous essayez de découvrir le monde sous un angle nouveau. Pour ce faire, allez dans des endroits où vous n’êtes jamais allé où vos sens sentent, entendent et voient des choses qu’ils n’ont jamais expérimentées auparavant. Écoutez de la musique d’un genre inhabituel pour vous (classique, jazz, spa, etc.) et laissez votre esprit s’en imprégner. En appréciant la musique qui a un effet dans de nombreuses parties du cerveau, cela vous donne l’occasion de créer de nouvelles connexions neuronales pouvant aller de diverses sensations, perceptions à des pensées plus profondes.
Diverses expériences ont démontré que l’apprentissage ‘’ multisensoriel ‘’ est plus efficace que lorsque nous utilisons qu’un seul de nos sens d’où l’intérêt à devenir ‘’ Sensoriellement Zen ‘’. La synesthésie est un état qui survient lorsque les sens sont mélangés, comme si des circuits neuronaux s’entrecroisent dans le cerveau. C’est le cas, chez les personnes qui affirment voir des couleurs lorsqu’elles entendent de la musique ou des sons. Divers experts associent la synesthésie à la créativité. Alors, si c’est le cas, un ressenti multisensoriel peut certainement enrichir vos perceptions et votre imagination pour vous aider à relever votre défi créatif.
Attention et intention.
Pour relever un défi de manière créative, vous devez être attentif à ce qui est devant vous et développer votre capacité à vous concentrer sur votre objectif. Comme nous pensons habituellement de manière séquentielle, c’est impossible de prêter attention efficacement à tout ce qui se passe autour de nous. C’est notre ‘’ intention ’’ qui décidera des critères, qui déterminera à laquelle de toutes les choses qui sont devant nous, de toutes les expériences possibles auxquelles nous pouvons prêter attention, nous allons réellement consacrer notre temps. L’intention vous amène à prêter attention aux choses que votre esprit considère vraiment importantes, qui peut-être votre objectif ou défi créatif. Les critères choisis par votre intention vont filtrer ce que vous percevez et vous amener à investir une certaine quantité de temps et d’attention dans une situation particulière. Ces informations ont un sens et vous amènent à vous comporter d’une certaine manière. Par exemple, en regardant les nuages et en focalisant votre attention pour y rechercher une figure donnée, telle par exemple, un profil humain ou une vache, vous trouverez cette figure dans les nuages si vous vous efforcez suffisamment. Vos yeux ne changent pas, la seule chose qui change dans cet exercice c’est votre intention de trouver la figure recherchée et c’est cette intention qui permet à votre esprit de localiser ce qu’il cherche. Votre intention vous indique ce à quoi vous devez prêter attention. Plusieurs études ont montré que plus le cerveau est attentif à un stimulus donné, plus il peut retenir et stocker d’informations. Autrement dit, plus l’attention est grande, meilleur est l’apprentissage.
Les messages ou stimuli de toute nature qui attirent notre attention le font parce qu’ils sont liés à notre intérêt, à notre mémoire et à notre compréhension du sujet. Bien que nous ne sachions pas toujours pourquoi, il est clair que l’intérêt que nous portons envers certaines choses est intimement lié à ce à quoi nous prêtons attention. L’intérêt attire l’attention car le cerveau scrute sans cesse les stimuli et dans la mesure où il en trouve un qui l’intéresse, il lui accorde une attention particulière. En conséquence, il est essentiel d’identifier clairement votre défi créatif et d’y consacrer toute votre attention. Le fait de mettre de l’intention dans les choses dynamise le cerveau, ce qui permet de produire davantage d’idées nouvelles. C’est pourquoi Estanislao Bachrach vous recommande avant toute chose, d’établir clairement la liste de vos intentions afin de stimuler votre potentiel créatif.
Pour mener une vie plus créative, il faut utiliser l’attention pour cultiver la curiosité et l’intérêt et prêter attention aux choses qui nous entourent, essentiellement pour le plaisir d’en connaître plus sur ces choses. Les adultes très créatifs sont souvent comme des enfants, leur curiosité reste fraîche et ils aiment la nouveauté, l’inconnu et l’étrange. La curiosité offre des possibilités d’être plus créatif. Bien des gens ont l’impression que leurs actions n’ont pas vraiment de sens. Beaucoup, en effet, vivent en pilotage automatique. Pourtant, si vous vous y mettez, vous pouvez découvrir qu’il y a au moins une chose chaque jour qui vaut la peine d’être vécue, réalisée ou accomplie. Par exemple, vous pouvez simplement expérimenter de manière différente vos routines habituelles, comme se brosser les dents, s’habiller, déjeuner, etc. La qualité de l’expérience tend à s’améliorer considérablement en fonction de l’effort que l’on y consacre. Lorsque vous faites quelque chose et que vous le faites bien, cela devient beaucoup plus agréable. En changeant la façon dont vous exécutez vos routines vous recommencerez à les apprécier. Grâce à cela, vous éveillez votre intérêt, réapprenez à être curieux et libèrerez votre énergie créatrice.
En résumé, l’entraînement de votre concentration, de votre attention et de votre état de conscience est la clé d’un meilleur apprentissage en plus de stimuler l’émergence d’insights et d’améliorer ainsi votre créativité. Pour ce faire, Il existe diverses méthodes dont l’entrainement à l’attention active, ce qui est notamment le cas lors de la pratique d’un sport ou encore les diverses approches de méditation.
Être créatif : comment, pourquoi ?
Lorsque nous regardons quelque chose que nous avons déjà vu, nous le comprenons et lui donnons un sens, une signification. Nous le faisons sans avoir besoin de beaucoup de temps et d’énergie pour l’analyser. Ces schémas de pensée, ces habitudes et ces routines s’accumulent au fur et à mesure que nous grandissons. Grâce à eux, nous pouvons simplifier beaucoup de choses et effectuer la plupart de nos tâches routinières rapidement et correctement.
Pour être créatifs, nous devons générer des variations en combinant et en mélangeant différents concepts qui modifient ces schémas de pensée et nous offrent une variété de nouvelles alternatives. Les personnes très créatives ne trouvent pas des idées extraordinaires parce qu’elles sont plus intelligentes, plus instruites ou génétiquement prédisposées à la créativité. Elles les trouvent en combinant différents concepts d’une manière originale, car c’est effectivement la démarche la plus importante pour créer de plus en plus d’idées nouvelles. De plus, pour y parvenir, ces personnes investissent du temps et de l’Intention dans le développement de leur énergie créatrice en concentrant leur attention sur leur défi créatif. À chaque fois que nous ressentons, voyons, parlons, pensons ou décidons de bouger, un modèle unique de neurones est activé, un réseau particulier. Penser de manière créative signifie qu’un autre réseau unique de neurones est activé, qui n’a jamais été activé auparavant, donc nouveau.
Sans aucun doute, la créativité est l’un des outils les plus important pour la survie et l’évolution des humains. Cependant, elle est souvent considérée par la société comme un talent peu utile. La pression sociale nous incite à toujours cultiver nos capacités rationnelles. Si nous voulons développer pleinement la créativité, nos programmes éducatifs devraient inclure et stimuler les activités qui y sont associées.
En tant qu’adultes, le monde semble rempli de responsabilités très importantes, de décisions et d’actions critiques. Cependant, nous confondons souvent l’important et le grave. Nos actions peuvent être certes critiques, mais il ne s’agit presque jamais de situations qui requièrent réellement un jugement de valeur immédiat, une réaction émotionnelle quasi instantanée telle que la lutte ou la fuite. Plus que jamais auparavant, les défis auxquels nous sommes confrontés en tant qu’espèce, exigent un mode de pensée différent. Nous avons besoin d’un changement culturel vers d’autres valeurs, dont la capacité d’apprécier les activités pour elles-mêmes. Lorsque nous étions enfants, l’instinct nous incitait à prendre tout ce que nous pouvions de l’environnement plutôt que de chercher à être corrects ou prudents. Avec le temps, nos mécanismes de défense ont commencé à participer davantage aux activités et à insister beaucoup sur la nécessité d’être prudent et correct afin d’éviter tout type de douleur physique ou émotionnelle. Cela a fait de nous des personnes sérieuses et pratiques. La musique, le théâtre, les arts et les jeux sont devenues pour la plupart d’entre nous, simplement des activités récréatives. Cependant, la neuroscience considère que toutes ces activités nous permettent de développer notre créativité. La formation de nouvelles associations ou concepts dans notre cerveau apparaît en général lorsque nous sommes dans un espace de détente qui favorise alors l’affaiblissement de nos connexions neuronales de pensée dominantes.
Généralement, nous associons la pensée créative avec des projets spéciaux, des défis au travail, des réalisations artistiques et des inventions extraordinaires. Cependant, dans le quotidien, loin de ces grands défis, nous continuons d’utiliser nos schémas de pensée dominants et à vivre la plupart des situations en pilotage automatique. Il est nécessaire d’équilibrer l’usage des décisions automatiques avec la pensée créative. Penser de manière créative à travers les révélations, nous permet d’évoluer en permanence en tant qu’êtres humains, en particulier à une époque où l’environnement dans lequel nous nous construisons devient de plus en plus complexe. Afin de bénéficier de ce cadeau de l’évolution, nous devons être davantage conscients que nous menons nos vies, nos carrières, nos relations de manière automatique et que nous prenons rarement le temps de réévaluer ce que nous faisons. Nous nous plaignons de ne pas avoir le temps de nous arrêter, de réévaluer la situation et d’essayer de mener une vie plus créative. Mais tous ces raccourcis que nous prenons dans la vie, en utilisant le pilotage automatique, nous font souvent perdre plus de temps, nous conduisent à un comportement inefficace, nous font commettent des erreurs et bien souvent, nous infligent des souffrances. Penser de manière créative est la seule façon de vivre notre vie et non celle des autres. Pour Estanislao Bachrach, nous ne pouvons dire honnêtement que nous ‘’ vivons ‘’ que lorsque, au lieu de donner sans cesse des réponses habituelles, nous nous offrons de nouvelles possibilités de prendre des décisions par le biais d’un processus conscient. Et cela n’est possible qu’en menant une vie plus créative.
Cartographie mentale.
La cartographie mentale est l’un des outils les plus simples et puissants pour libérer votre potentiel créatif. Elle a été créée par le chercheur Tony Buzan en s’inspirant des carnets de Leonardo Da Vinci. Aujourd’hui, elle fait partie intégrante des cours et des méthodes de résolution de problèmes et d’apprentissage utilisés par diverses institutions éducatives et organisations de travail. Elle peut servir pour des objectifs personnels, comme la planification de vos vacances, de votre carrière ou encore pour préparer des rencontres, etc. Mais le plus important, c’est qu’en l’utilisant fréquemment, vous entretenez votre esprit à être un penseur plus équilibré comme l’était Leonardo Da Vinci.
La cartographie mentale est une méthode pour continuer à faire ce que votre cerveau fait naturellement, mais sur papier. C’est l’expression graphique des schémas de pensée naturels. Rappelez-vous que votre cerveau contient une incroyable banque de données du monde. La créativité requiert un équilibre entre la production d’idées et leur organisation ultérieur pour être sélectionnées et choisies, ou non, comme créatives et réalisables. Ce qui se passe en général, c’est que nous avons plutôt tendance à organiser d’abord au détriment de la production d’idées. La cartographie mentale vous libère de cette tendance, puisqu’il s’agit essentiellement de produire des idées et de représenter une grande quantité d’information dans un espace réduit. Vous pouvez alors disposer de tous les concepts clés d’un sujet de manière à vous inciter à trouver des relations entre eux. C’est précisément cette capacité de trouver des relations entre les idées générées qui vous rend plus créatif. Utilisée régulièrement, la cartographie mentale développe votre spontanéité, la clarté et la profondeur de votre pensée tout en vous amusant.
Pour réaliser une cartographie mentale, commencez par vous procurez une grande feuille blanche ainsi que plusieurs crayons de couleur. Dans le centre de la feuille, dessinez une image ou un symbole qui définit votre défi créatif de la manière la plus vivante possible. Ensuite, commencez à écrire les idées les plus représentatives sur des lignes qui partent du centre de l’image ou du symbole choisi. Continuez d’écrire d’autres mots-clés et concepts de manière à former un arbre à plusieurs branches. Laissez vos associations se faire spontanément en continuant de remplir la feuille le plus rapidement possible. Privilégiez de générer des idées sous la forme de mots-clés. Lorsque vous estimez avoir généré suffisamment d’associations libres, prenez une pause pour observer le résultat. Toutes vos idées sont éparpillées sur la feuille. En les regardant, vous commencerez à voir des relations qui vous aideront à les intégrer. Si vous avez un mot-clé en double, cela indique peut-être qu’il est important. Vous pouvez ensuite relier les différentes parties de la carte à l’aide de flèches, de codes ou de couleurs. Vous pouvez éliminer les parties qui vous paraissent étranges ou bizarres. N’oubliez pas d’utiliser autant d’images que possible, car elles sont comme des ancrages pour la mémorisation de vos mots-clés. Essayez de mettre qu’un seul mot pas ligne, car cela vous permet de vous entrainer et de vous discipliner à vous concentrer sur un mot juste et précis et donc de renforcer vos réflexions. La cartographie mentale peut se poursuivre jusqu’à ce que vous ayez obtenu suffisamment d’idées, dont vous évaluerez le potentiel créatif par la suite.
Pour continuer à développer votre pensée créative, vous pouvez poursuivre dans le temps la réalisation d’une ‘’ production graphique ‘’ à l’aide des étapes du processus créatif tout en réalisant en même temps la ‘’ production d’idées ‘’ à l’aide de la cartographie mentale pour relever un défi créatif.
Dans votre quotidien, la pensée créative peut aussi servir à vous enrichir de situations de vie nouvelles et agréables.
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