Développez votre créativité : Le processus créatif.

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Le processus créatif se déroule généralement en cinq grandes étapes.

La première est une période de préparation. On est alors comme mobilisé consciemment ou pas, par une problématique, un défi ou un objectif qui nous intéresse ou qui éveille notre curiosité. Cela devient alors votre défi créatif. Il arrive occasionnellement qu’une découverte créative soit réalisée sans beaucoup de préparation.

La seconde étape est une période d’incubation. Il y a alors comme un brassage d’idées qui s’effectue en-deçà du niveau de la conscience. C’est à cette étape que peut apparaître des connexions inhabituelles ou inusités et que les idées commencent à s’associer les unes aux autres sans que nous les guidions consciemment dans une direction précise ou limitée. Toutefois, on pressent que quelque chose va émerger. De plus, au cours de cette période, il y a l’apparition d’intervalles de traitement conscient. Parce que généralement pas consciente, l’étape de l’incubation est souvent considérée comme l’étape la plus créative. Alors que le processus conscient peut être analysé selon les règles de la logique et de la raison, ce qui se passe à l’étape de l’incubation défie l’analyse et évoque quelque chose de mystérieux qui entoure la créativité. Certains vont même jusqu’à parler de quelque chose de mystique comme de la muse inspiratrice. L’incubation peut durer des années ou même parfois seulement quelques minutes.

La troisième étape est celle de la révélation ou de l’insight. C’est le moment Eureka d’Archimède. Les révélations peuvent apparaître à n’importe quel moment, mais lorsqu’elles se manifestent, on s’en souvient avec beaucoup d’intensité et d’émotion. En général, elles deviennent conscientes après une longue période de travail. Selon l’expérience, on arrive à des révélations importantes ou créatives lorsque nous sommes préparés et avons un esprit volontaire comme les personnes qui ont réfléchi et travaillé ardument sur une problématique ou un défi. Mais, il y a aussi des situations oùl’on trouve des idées créatives sans que la personne ne ce soit posé de question ou même ne connaît le problème. Nous verrons un peu plus loin ce qui se passe dans le cerveau juste avant et pendant un insight.

La quatrième étape est celle de l’évaluation. Nous devons alors décider si une telle révélation présente un intérêt et si elle vaut la peine d’être poursuivie. C’est un moment très émouvant, car il faut traiter cette idée et décider s’il faut la concrétiser ou non. On se sent souvent peu sûr de soi ou très incertain, car il s’agit de quelque chose de peu familier. C’est aussi là qu’intervient la critique émanant de soi ou des autres selon leurs intérêts et préjugés. C’est comme lorsque vous peignez un tableau et que vous prenez du recul pour regarder ce que vous avez peint, lorsque vous relisez un texte que vous avez écrit ou encore, lorsque les scientifiques vérifient leurs calculs ou équations pour voir si ce qu’ils pensent est juste.

C’est lorsque l’évaluation s’avère positive que le travail d’élaboration qui est la dernière étape et la plus longue étape du processus créatif commence. Cela demande plus de temps et de travail ou comme le disait Edison : 99 % de transpiration et 1 % d’inspiration. Il faut alors se mettre au travail, souvent même sortir de sa zone de confort, faire un effort, changer, s’encourager et convaincre les autres. Même si nous avons une révélation que nous considérons comme très utile pour relever notre défi créatif, la réalité nous montre que cette nouvelle idée doit être affinée. Autrement dit, les esquisses de l’hémisphère droit doivent être transformées en œuvre d’art finie. Ce travail est exigeant mais il est essentiel pour réaliser le défi créatif.

Ces étapes du processus créatif ne doivent pas être prises au pied de la lettre. De nombreuses personnes apportent une contribution créative dans leur discipline ou dans leur vie, sans nécessairement passer par toutes les étapes. Le processus créatif connaît des interruptions fréquentes, où il incube dans des circonstances différentes, révélant des choses à des stades différents. Ce n’est pas toujours un processus linéaire, il peut comporter différents obstacles qui nécessitent de nombreuses révélations à ces différents moments et cela dépend aussi de la profondeur et de la nécessité de ce que nous voulons comprendre, résoudre ou du défi que nous voulons relever.

Les cinq étapes du processus créatif présentés ici d’une façon très simplifiée, peuvent parfois prêter à confusion. Mais, c’est une façon tout à fait valable et simple de présenter cette procédure complexe. L’essentiel à se rappeler, c’est que ces étapes ne sont pas exclusives et qu’en général, elles se superposent et apparaissent plusieurs fois durant le processus jusqu’à sa finalisation.

Comment trouvons-nous des idées ?

La créativité est alimentée par des idées qui nous viennent de quelque part. Les idées sont créées dans notre cerveau, dans notre esprit. Pour Estanislao Bachrach, une des sources intéressantes pour expliquer l’apparition des idées est la neuroscience cognitive et l’étude de la mémoire de Eric Kandel, prix Nobel de physiologie et de médecine de l’année 2000. Eric Kandel et ses collaborateurs ont proposé un nouveau modèle du cerveau, celui de la mémoire intelligente. Selon la théorie de Kandel, l’analyse et l’intuition travaillent simultanément dans tous les modèles de pensée. Autrement dit, il n’existe pas un cerveau gauche et un cerveau droit travaillant séparément mais plutôt un processus d’apprentissage et de mémorisation qui fonctionne selon diverses combinaisons dans l’ensemble du cerveau. Et, selon cette théorie, depuis notre naissance, absolument tout ce qui nous arrive dans la vie est enregistré quelque part dans notre cerveau et constitue ce que l’on appelle la ‘’ mémoire intelligente ‘’. Pour imager ce fonctionnement du cerveau, Estanislao Bachrach le présente comme un classeur où ce que nous avons vécu et appris est stocké dans un des tiroirs de notre mémoire intelligente. Lorsque les tiroirs commencent à s’ouvrir et à se fermer, les souvenirs qu’ils contiennent sont connectés de manière aléatoire. Et, plus nous sommes détendus, plus ils s’ouvrent, se ferment et s’interconnectent entre eux. Et, lorsque cela se produit à un moment particulier du jour ou de la nuit, nous avons alors plus d’idées que dans le reste de la journée. Et, ce moment particulier est différent pour chaque personne ; pour certains c’est sous la douche tandis que pour d’autres c’est en jogging, en automobile ou simplement en marchant. Ce sont des moments de clarté mentale. Il peut s’agir de choses banales, routinières ou sans importance, mais parfois aussi, d’idées que l’on peut qualifier de créatives. Mais, chose certaine, plus nous avons d’idées, plus il y a de chances que l’une d’entre elles soit créative.

En résumé, les idées sont la combinaison aléatoire de concepts, d’expériences, d’exemples, d’histoires et de pensées que nous avons stockés dans notre mémoire intelligente. Nous ne disons rien de nouveau, ce qui est nouveau c’est la façon dont nous combinons ce qui est déjà connu. Soudain, ces combinaisons apparaissent dans notre conscience et nous voyons l’idée. Nous avons alors un insight, une révélation, une intuition. Plus notre clarté mentale est grande, plus nous avons de chances d’avoir des insights, des intuitions, des révélations. Moins il y a de bruit dans notre conscience, plus nous sommes détendus, en train de nous amuser ou de faire quelque chose que nous aimons, plus nous pouvons avoir d’insights. La créativité est intimement liée à l’ambiance dans laquelle nous évoluons. Il faut un environnement stimulant pour être créatif. Nous avons tous des révélations ou intuitions à un moment ou un autre qui résultent généralement d’une combinaison de concepts mais qui sont oubliées dès leur apparition ou peu de temps après. C’est pourquoi Estanislao Bachrach conseille de les écrire ou de les enregistrer afin de les conserver parce qu’il ne faut pas sous-estimer le pouvoir d’une idée qui surgit de nulle part à un quelconque moment. Et pour vous en rendre compte, Estanislao Bachrach vous invite à réfléchir à ce que vos dix dernières meilleures idées vous ont apporté.

Générer beaucoup d’idées.

Chose certaine, plus vous aurez d’idées, meilleures seront vos chances d’en avoir quelques-unes de bonnes. C’est comme dans les sports, plus un joueur fait de tirs au but, plus il a de chances de réaliser des buts. Il faut donc produire et générer de nombreuses idées avant d’en trouver une qui soit bonne ou significativement différente. Pour cela, il faut penser de manière fluide, sans se critiquer, se juger ou s’évaluer. Au début, il faut se laisser aller, être désinhibé et se consacrer uniquement à la création d’idées. La pensée sans jugement est dynamique et fluide, les idées vont commencer à rebondir les unes sur les autres et pourront ainsi associer de nouvelles idées ou de nouvelles combinaisons et déclencher alors de multiples possibilités.

Pour vous pratiquer à générer de nombreuses idées de manière fluide et dynamique, Estanislao Bachrach vous suggère la technique SCAMPER, un outil de brainstorming qui fait appel à une série de questions ciblées portant sur la Substitution, la Combinaison, l’Adaptation, la Modification et la Réutilisation. Par exemple, si votre défi créatif est d’améliorer le rendement de votre équipe de travail, posez vous la question suivante :  Puis-je substituer des choses, des lieux et des procédures ? Que dois-je faire ? Changer le personnel, la manière de réaliser les projets, les responsables de projets, le lieu de travail ou l’endroit des réunions d’équipe ? Continuez avec la question de la combinaison de sujets, concepts et idées. Dois-je combiner les postes des employés ? Poursuivez avec la question sur l’adaptation. Puis-je adapter des idées provenant d’autres contextes de travail ? Et ainsi de suite avec les questions suivantes. Au final, vous aurez généré des réponses à toutes ces questions qui seront autant d’idées que vous évaluerez et qui vous serviront pour réaliser votre défi créatif.

Estanislao Bachrach présente certaines règles que vous devez respecter lorsque vous générer des idées. D’abord ne vous jugez pas : laisser libre cours à vos idées, rester flexible. Ne vous commentez pas : tout commentaire négatif ou critique modifiera votre humeur et affectera votre potentiel créatif. Ne vous engagez pas dans la correction des idées générées : la révision et la correction est le travail de l’hémisphère gauche du cerveau qui n’est pas invité à la création d’idées. Ne vous engagez pas dans la réalisation des idées générées : générez des idées sans vous laisser distraire à la manière dont vous allez les mettre en œuvre. Ne vous inquiétez pas : l’inquiétude et la peur bloquent la créativité. Ne revenez pas sur le passé : évitez de vous dire que, par exemple, vous avez déjà essayé cette idée dans le passé et qu’elle n’a pas fonctionné. Enfin, ne perdez pas votre concentration : il est facile de perdre l’attention et la concentration de l’effort sur la production d’idées.

Pour rendre votre pensée fluide (quantité) et plus flexible (créativité) faites des listes de possibilités. Par exemple, faites une liste de toutes les usages possibles d’une bicyclette. Vous allez probablement trouver beaucoup de possibilités, mais vous allez peut-être aussi censurer certaines pensées et ne lister que les plus évidentes. Pour dépasser cette censure, il faut faire preuve de souplesse d’esprit. La flexibilité de la pensée signifie la capacité de voir au-delà de l’ordinaire et du conventionnel. Cela signifie improviser davantage en production d’idées.

Les blocages.

Un des grands freins pour la créativité, c’est de croire que vous devez imaginer et concevoir une solution parfaite avant de commencer à travailler sur votre défi créatif. Estanislao Bachrach précise que tous les projets créatifs sur lesquels il a travaillé ont débuté par une simple étincelle et qu’ils se sont transformés ou ont même changé de direction au cours de leur évolution vers la solution finale.

Les blocages dans le processus créatif sont reconnus en neuroscience comme des impasses. Une impasse, c’est une connexion que l’on veut faire sans y parvenir comme lorsque l’on cherche le nom de quelqu’un ou que l’on ne sait plus comment poursuivre un projet, comme si l’on se retrouve dans un passage à vide. Nous rencontrons tous à un moment ou à un autre ce genre de blocage ou d’impasse. Pour surmonter les blocages rien de tel que de faire taire l’activité mentale qui génère vos pensées conscientes. En fait, les intuitions ou révélations impliquent beaucoup l’inconscient et apparaissent souvent de manière inattendue en particulier lorsque vous ne faites pas d’effort mental conscient et rationnel pour résoudre un problème. En situation d’impasse, bien que cela puisse paraître contre-intuitif, au lieu de focaliser davantage sur le problème, Estanislao Bachrach vous propose plutôt de faire quelque chose de totalement différent, quelque chose qui vous intéresse ou qui vous divertit. C’est à son avis la meilleure manière de stimuler l’apparition de révélations. En plus, le fait de focaliser plus intensément sur le problème ne fait qu’augmenter votre anxiété, qui a pour effet de bloquer la créativité.

Pour résumer, disons qu’Il est fréquent de se retrouver dans une impasse dans la recherche d’une solution à un problème. Sortir de cette impasse nécessite d’abord et avant tout de mettre le cerveau en mode pause, de réduire son activation, parce qu’avoir des insights requiert la capacité d’écouter les signaux subtils et de permettre au cerveau faire des connexions internes. Et pour que cela se réalise, le cerveau doit être le plus calme possible avec le minimum d’activité électrique. C’est en effet, généralement, lorsque nous sommes le plus détendu et content que les révélations peuvent apparaître. C’est pour cela que Estanislao Bachrach recommande de réduire la pression, de reporter un deadline, de réduire l’anxiété, de prendre un temps de repos et de faire autre chose de léger. Bref, de ralentir le mental afin de pouvoir être à l’écoute de l’émergence de nouvelles connexions donc de nouvelles idées. Et, si l’insight apparaît, de focaliser rapidement votre attention sur lui afin de maintenir votre énergie pour agir par la suite.             

Avant et pendant un insight.

Mark Beeman, docteur de la Northwestern University, a observé que les personnes qui résolvent les problèmes par insights présentent une plus grande activité dans la région du lobe temporal antérieur droit qui est le plus lié aux connexions neuronales holistiques où convergent diverses informations pour la création de nouveaux concepts ou idées.

D’autres observations ont révélé qu’une seconde et demi avant d’avoir un insight, le cerveau semble être au repos. Pendant ce moment, apparaît une augmentation soudaine et prolongée de l’activité électrique alpha dans l’ensemble du lobe occipital droit, qui traite l’information visuelle. Et, cette activité alpha disparaît exactement au moment de l’apparition de l’insight. C’est comme si le cerveau éteint tout ce qui est lié au fonctionnement de la vision, de manière à réduire le bruit produit par la stimulation visuelle afin de lui permettre de trouver une solution au problème. Autrement dit, le cerveau désactive les inputs visuels pour se focaliser sur des signaux internes subtils qui donneront naissance à l’intuition. Et, il semble que ce soit une condition essentielle pour l’apparition de l’intuition.

Au moment précis où l’intuition apparaît, apparaissent également les ondes cérébrales gamma. Ceci se manifeste trente millisecondes avant que la réponse, la révélation, l’intuition n’apparaisse dans notre conscience. Ces ondes cérébrales   qui sont les plus rapides, se manifestent dans un ensemble de neurones qui les émettent à l’unisson. La fréquence gamma signifie que des régions du cerveau commencent à communiquer entre elles pouvant alors faire émerger une idée nouvelle, un insight. L’insight s’accompagne d’une bouffée d’énergie assez forte qu’elle se manifeste à la fois sur le visage, la voix et le langage corporel de la personne qui le vit. Elle se sent bien, presque euphorique même. Bien que cette énergie libérée par l’insight soit de courte durée, c’est durant ce bref instant que la personne est le plus motivé avec l’envie et le courage de poursuivre. Une fois que ce cocktail neurochimique disparaît, la motivation décroît rapidement. C’est pourquoi, il y a lieu d’agir le plus rapidement possible suite à la prise de conscience de l’insight.

État émotionnel et insight.

Il existe une forte relation entre l’état émotionnel et l’insight. La joie et le bonheur augmentent grandement la possibilité d’avoir un insight tandis que l’anxiété la décroît. L’anxiété affecte la capaciter à détecter les signaux subtils qui apparaissent juste avant l’insight, lorsque le cerveau se ralenti. D’autres études montrent que les personnes qui ont le plus de révélations sont celles qui sont le plus conscientes de leurs expériences internes. Ils peuvent observer leur propre pensée et changer leur façon de penser. Ces personnes ont aussi un meilleur contrôle sur leurs pensées et sont capables d’apaiser leur esprit, ce qui favorisent les insights. Toute technique ou discipline qui vous permet de mieux vous connaître, de développer votre intelligence émotionnelle peut vous rendre plus créatif.

Soyez détendu.

Quelque soit la manière de vous détendre (en marchant, en écoutant de la musique, en exécutant une tâche routinière, etc.), c’est dans ces moments de clarté mentale qu’apparaissent davantage d’idées. Les études indiquent que se détendre aide directement la créativité et indirectement en réduisant le niveau de stress qui lui fait obstacle. C’est lorsque nous sommes détendus que les ondes cérébrales alpha sont majoritairement présentes et correspondent à un bas niveau d’activité cérébrale. Dans ces états alpha, nos réseaux neuronaux dominant étant moins activés, nous devenons moins focalisés et concentrés, ce qui par ailleurs, nous rend plus propice à la rêverie et à l’imagination. Cela se produit souvent avant de s’endormir, lorsque nous pensons parfois à des choses ridicules ou bizarres, nous commençons à voyager dans notre esprit et à imaginer des choses.  Lorsque les régions spécialisées du cerveau sont moins actives, le cerveau dans son ensemble commence à être plus actif. Autrement dit, la réduction de l’intensité de certains réseaux neuronaux permet d’augmenter l’intensité globale dans l’ensemble du cerveau. C’est un peu comme si en baissant le volume des trompettes dans un orchestre, vous pourriez commencer à mieux entendre les autres instruments de musique. Dans l’état alpha, les neurones commencent à s’activer dans tous les recoins du cerveau. Lorsque cela se produit, la nouvelle activité cérébrale est dominée par les ondes gamma, qui sont directement liées à l’apparition des insights ou révélations. Les ondes gamma peuvent se synchronisées comme s’il s’agissait d’une symphonie musicale à haute énergie. Il se produit alors une communication et une coopération entre divers réseaux neuronaux. Le cerveau commence alors à intégrer des informations complexes afin de découvrir du sens, de la signification ou pour résoudre des problèmes. Des études ont démontré que des moines bouddhistes en état de méditation présentent des niveaux élevés de synchronisation d’ondes gamma dans le cortex associatif. Les régions du cortex associatif intègrent d’autres parties du cerveau. En état de relaxation profonde, les parties spécialisées du cerveau se taisent tandis que celles qui les intègrent se renforcent. C’est un bon moment pour qu’apparaisse une révélation, un insight. En effet, dans cet état il y a davantage de régions cérébrales connectées. La relaxation, la détente favorise directement la créativité parce qu’elle permet l’apparition de révélations qui résultent de l’association entre diverses régions du cerveau. Cette association permet à ses mémoires de s’associer librement et de manière inédite pour générer une nouvelle idée. 

En résumé, marcher en silence, méditer ou pratiquer une quelconque activité relaxante, non seulement permet de réduire le stress et le niveau de réaction émotionnelle, mais également de stimuler les niveaux de synchronisation entre les diverses régions du cerveau. Cela permet de créer plus d’espace dans l’esprit pour générer des idées créatives ou de révélations qui viennent de notre inconscient.

Pour vivre mieux.

Qui d’entre vous n’a pas déjà remarqué dans son entourage des personnes qui semblent avoir la capacité de toujours trouver des alternatives ou de percevoir les opportunités de recontextualiser leur vie et de la transformer pour vivre de meilleures expériences ?  Selon le docteur Albert Rothenberg, psychiatre, la seule caractéristique commune entre ces personnes qui paraissent plus créatives dans leur vie, c’est le ‘’ désir d’être ‘’, soit la motivation d’être plus créatif ou différent. Certes le processus créatif est un processus difficile, mais comme tout processus, il a ses obstacles mais aussi ses récompenses. Ce que l’on sait des gens créatifs au cours de l’histoire humaine, c’est que sans le ‘’ désir de participer ‘’, sans la ‘’ motivation ‘’, le ‘’ désir de penser différemment ‘’, de ‘’ trouver de nouvelles idées ‘’, ce processus créatif n’aurait pu être initié. Et, pour l’enclencher, ça prend également ‘’ la volonté de le faire ‘’, car sans elle nous ne pouvons pas penser différemment. Et lorsqu’on le fait, ça peut s’avérer bénéfique, car de différentes façons le processus créatif amène généralement une augmentation du degré de liberté dans notre vie : lorsque nous sommes conscients de nos opinions et des possibilités qui s’offrent à nous, moins nous nous sentons limités ou restreints qu’ils s’agissent d’être plus créatif dans notre carrière ou de découvrir de meilleures façons d’utiliser son temps.

La ‘’ pensée créative ‘’ peut rendre nos vies plus diversifiées, nous donner la possibilité de faire plus de ce que nous voulons vraiment faire, simplifier nos vies, nous aider à être plus efficaces et même à mettre de la fantaisie dans notre vie en permettant de percevoir l’extraordinaire dans les choses ordinaires et d’en ressentir plaisir et joie de vivre.

Lire la suite Développez votre créativité : sensation, perception, imagination, attention, intention.


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